LES PLANTES EPIPHYTES

Publié le par garderes

LES PLANTES EPIPHITES

Soleil, air et eau sont essentiels à notre santé, et tout aussi indispensables à la croissance des épiphytes.
Ces plantes se sont établies dans la courronne des arbres pour échapper à la concurence des plantes des sous-bois et se rapprocher du soleil. Mais elles le payent cher. Elles doivent s'adapter à un habitat extrême, à des fluctuations de température et au manque d'eau, lorsque cessent les pluies dont elles dépendent totalement car elles ne sont pas en contact avec le sol.
On croit souvent que les épiphytes sont des parasites. Or, elles ne pénêtrent pas à l'intérieur des tissus de la plante hôte et n'en détournent pas les éléments nutritifs. Ainsi les racines de certaines broméliacées ne servent plus qu'à fixer la plante à l'arbre ou à l'arbuste sur lequel elles vivent : sèches et semblables à un fil de fer, elles sont incapables d'absorber de l'eau ou des substances nutritives. Leur fonction d'origine est assurée par les feuilles capables de capter l'eau (y compris les goutelettes de brouillard) et de la transférer vers les tissus internes de la plante. A l'opposé, les racines des orchidées (dont il existe environ 20000 espèces épiphytes soit la majorité des plantes de ce type) sont épaisses et recouvertes d'un velamen radicum, c'est à dire d'une couche de cellules à membrane épaisse, remplies d'air, qui procurent à la plante une isolation thermique et absorbent l'eau ( se rapprochant ainsi des trichomes des broméliacées). Les feuilles de nombreux épiphytes sont protégées par un épiderme épais ou cireux qui empêchent l'évoration de l'eau. Les feuilles sont souvent colorées de rouge ou de violet pour attirer les animaux pollinisateurs et filtrer les radiations solaires. Les feuilles de certaines broméliacées du genre tillandsi sont épaisses à la base formant un véritable tubercule, chez d'autres, la base de sfeuilles forme un creux afin de retenir l'eau. Ce genre de dispositif fait parti des adaptations des broméliacées : l'eau de pluie est interceptée par l'entonnoir que forment les gaines foliaires disposées en spirale dense. La plante peut ainsi stocker pour affronter les période de sécheresse. Ce faisant, elle procure un habitant aux larves de moucheron et autres insectes, ainsi qu'à de petites plantes carnivores aquatiques. Au sommet de la couronne des arbres, les rosettes des broméciacées abritent ainsi une communauté foisonante d'organismes interdépendants dont l'atude est une branche fascinante des broméliacées.










Publié dans mon jardin

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